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Electricité de Guinée (EDG)
La certification pour mieux servir !
Le 25 janvier à Conakry, le Directeur général de l’EDG, Laye Sékou Camara, a lancé le «Projet démarche qualité et certification du système de management qualité d’EDG aux normes de l’Organisation internationale de normalisation (ISO) 9001, version 2015 ».
L’Electricité de Guinée s’engage ainsi à améliorer ses services, être certifiée afin de faire face à la concurrence qui se complique de plus en plus dans l’espace Cédéao. Anselme Sam, consultant du cabinet Afrique Compétences (accompagnateur d’EDG pour trois ans), déclare qu’ils mettront l’entreprise sur les rails de la performance, car nombreuses sociétés d’électricité nationales ouest-africaines tendent à la certification. «L’EDG est dans un environnement régional qui connaît une mutation profonde. Entre autres, de grands projets d’infrastructures (autoroutes, électricité) entrepris au niveau de la Cédéao et qui, à terme, devront interconnecter l’ensemble des réseaux électriques des pays de la région. L’enjeu est de taille. Pour pouvoir être interconnecté au Mali, au Libéria, au Burkina Faso ou au Nigeria, il faudrait que le réseau EDG soit à la norme ISO 9001», Anselme Sam. Il fait remarquer que les partenaires deviennent de plus en plus exigeants, pour que les sociétés s’inscrivent dans «un cycle vertueux» d’amélioration de la qualité du service rendu à la population.
Sam promet, avec son équipe, de revisiter tout ce qui bloque EDG dans la fourniture efficace de l’électricité, afin d’apporter de corrections. Que la norme ISO 9001 fera progresser la société, surtout améliorer la gestion financière.
Laye Sékou Camara, le Directeur général d’EDG, souligne que la société est à la croisée des chemins et que pour devenir l’espoir du pays, il faudrait passer à la vitesse supérieure. Ce qui, selon lui, passera «forcément» par une remise en question, ainsi que par la capitalisation des bonnes pratiques en gouvernance de service public. «Nous devons changer de paradigme, que l’on soit au siège, en agence ou sur le terrain. Soyons conscients, soucieux et responsables que chaque acte que nous posons reste indélébile aux yeux de la clientèle. La démarche qualité dans laquelle nous nous engageons n’est pas juste une superposition de volonté, non plus une utopie. La démarche vise à concilier les attentes de la clientèle, les aspirations des employés et les exigences de l’Etat afin d’assurer le développement harmonieux de notre entreprise. Tout cela à travers une nouvelle politique énergétique de redynamisation et d’optimisation nous permettant d’améliorer au quotidien le service rendu par l’EDG ». Selon lui, la démarche de certification augure déjà de «bonnes perspectives» qui permettront de redresser le secteur, «puisqu’aucun développement n’est possible sans électricité». Pour M. Camara, la démarche qualité et la richesse de compétitivité doivent être considérées comme une opportunité pour devenir champion national à l’instar des autres sociétés nationales d’électricité de la sous-région. Que la dynamique de la démarche qualité donnera un souffle nouveau aux prestations d’EDG.
Kabinet Kaba, le chef de département qualité et sécurité d’EDG, a réitéré l’engagement de la société à être plus performante afin de mettre à la disposition de la population un service de qualité, une meilleure gestion des finances au bénéfice de la société. «Travailleurs de l’EDG, restons mobilisés pour être certifiés, restons mobilisés pour conserver notre certificat !», a-t-il lancé.
Pour sa part, Ousmane Kéïta, le président de l’Union des consommateurs de Guinée, soutient qu’il y a une «forte amélioration du service de l’EDG», qu’elle a placé les consommateurs au cœur de ses activités. «J’invite les autorités à continuer ses efforts, à appuyer l’EDG afin que le projet aboutisse », conclut-t-il.
